Επέτειος 200 χρόνων ελληνικής Επανάστασης

 

La fête  de 200 ans de la Revolution grecque en 1821

25 mars 1821

Les Grecs se soulèvent contre le sultan

 

Le 25 mars 1821, en Grèce, l'archevêque de Patras donne le signal de la rébellion contre la tutelle ottomane.

En moins de dix ans mais au prix de grandes souffrances et avec le concours précieux des Occidentaux, les Grecs vont obtenir l'indépendance d'une petite partie de leurs terres, incluant l'Attique (Athènes), le Péloponnèse et le sud de l'Épire.

Le nouvel État balkanique, pauvre, de tradition byzantine et aux contours indécis, va dès lors se bâtir une identité nationale en cultivant le souvenir de l'Antiquité et en appelant les riches Grecs de la diaspora à le rejoindre.

Rébellions brouillonnes

 

 

Après la chute de l'empire byzantin et la prise de Constantinople en 1453 par les Turcs, les Grecs ont appris à vivre sous l'autorité du sultan ottoman. Leur sort est, il est vrai, très différent selon qu'ils appartiennent à la bourgeoisie citadine ou à la paysannerie.

À la fin du XVIIIe siècle et au début du XIXe siècle, des Grecs libéraux, sensibles aux idéaux de la Révolution française, commencent à rêver d'indépendance. Le déclin de l'empire ottoman et l'occupation des îles Ioniennes par les Français, à partir de 1797, les y incitent.

Finalement, l'insurrection décisive part du Péloponnèse et plus précisément de Patras, un grand port situé à l'ouest de la péninsule. Elle est déclenchée par l'archevêque Germanos.

Les Grecs commencent par massacrer des Turcs de leur région. Et les Turcs ripostent en massacrant des Grecs d'Istamboul ! Il s'ensuit une très dure guerre. Elle est d'abord favorable aux Grecs qui s'emparent d'Athènes et des îles de la mer Égée.

Un congrès national réuni à Épidaure, au coeur du Péloponnèse, proclame l'indépendance unilatérale de la Grèce dès le 12 janvier 1822. Mais les insurgés ne tardent pas à s'affaiblir du fait des luttes intestines entre factions et les Turcs reprennent l'offensive dès le mois suivant.

Ils massacrent la population de l'île de Chio, ce qui suscite l'indignation de l'opinion occidentale. Les gouvernements européens n'entendent pas pour autant intervenir, en vertu du principe de légitimité défendu par la Sainte Alliance. Mais de nombreux Européens s'engagent comme volontaires aux côtés des insurgés grecs.

Les Occidentaux interviennent

 

 

En Occident et en France en particulier, des comités de philhellènes se multiplient dans les milieux libéraux, appelant les gouvernements à intervenir aux côtés des Grecs contre les Turcs. Les gouvernements occidentaux s'y décident à contrecoeur. La France, l'Angleterre et la Russie font une offre de médiation le 6 juillet 1827 mais le sultan la repousse... On est dans l'impasse.

Faute de mieux, les Occidentaux envoient une flotte conjointe vers le Péloponnèse. Il ne doit s'agir que d'une démonstration de force mais, dans le golfe de Navarin, celle-ci va dégénérer en bataille navale. La flotte turco-égyptienne est détruite.

Enfin l'indépendance

 

 

Le sultan Mahmoud II se résigne à signer un traité à Andrinople, le 14 septembre 1829, par lequel il reconnaît à la Grèce une très large autonomie.

Par le protocole de Londres du 3 février 1830, il confirme l'indépendance d'une partie de la Grèce historique. Le nouvel État est limité au Péloponnèse, à la région d'Athènes et aux îles Cyclades (au total à peine 700 000 habitants, soit beaucoup moins que l'ensemble des communautés grecques dispersées dans le reste de l'empire ottoman). Pour les habitants de cette petite Grèce, c'en est fini de quatre siècles d'occupation ottomane.

 
 

par André Larané

 source : https://www.herodote.net/25_mars_1821-evenement-18210325.php

 

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H Μαντώ Μαυρογένους
απευθύνθηκε πρώτα στις Γαλλίδες:
«Μια κόρη απλή,
που ανατράφηκε σε ένα βράχο και μεγάλωσε στη θλίψη,
μη αναπνέοντας παρά τον πατριωτισμό,
θα ακουστεί άραγε από ένα πλήθος γυναικών
βυθισμένων στις απολαύσεις της ζωής, στην πολυτέλεια,
στις χαρές της τέχνης και του πολιτισμού
και δεν κινδυνεύω άραγε να γελοιοποιηθώ
αν μιλήσω για την επαναστατημένη ηρωϊκή πατρίδα μου
σε γυναίκες που δεν ασχολούνται παρά
με τις επαναστάσεις της μόδας;»